À propos

Nos missions

Sensibiliser les publics à l’importance de la déminéralisation dans tous ses aspects : nous nous engageons à cultiver la conscience collective sur l'essentielle déminéralisation sous toutes ses facettes, en stimulant l'échange et le partage de connaissances. Notre objectif est d'outiller toutes les personnes pour une réappropriation positive de l'espace public, créant ainsi des lieux de vie plus harmonieux et durables.
Susciter, faciliter et concrétiser des projets de déminéralisation participative de l’espace public en collaboration directe avec les résident.e.s des quartiers. Nous croyons en la force de la communauté pour façonner des environnements urbains plus verts et conviviaux.
Conseiller et appuyer les pouvoirs publics et privés à l’inclusion des expertises et forces citoyennes dans la transformation de nos villes, favorisant ainsi une société plus engagée.

Notre vision

Nous rêvons d'un espace public vibrant, façonné par l'implication de citoyen.ne.s passionné.e.s, où l'équilibre entre les besoins et les usages des humain.e.s et des non-humain.e.s s'épanouit harmonieusement.

Imaginez une ville où chaque recoin est soigneusement pensé pour accueillir la diversité de la vie. Ensemble, nous œuvrons pour créer un écosystème urbain équilibré, où la cohabitation entre les personnes et la nature devient une réalité quotidienne. Nos valeurs guident cette vision ambitieuse :

L’écologie profonde : Nous cherchons à favoriser la (bio)diversité et à contribuer au changement de regard sur la nature en ville, notamment sur le plan esthétique. Nous visons un changement d'habitudes et de pratiques, propulsant ainsi la ville vers une coexistence plus harmonieuse avec la nature.
L’inclusion et l’appropriation : Nous nous engageons à contribuer à un partage plus équitable de l'espace public, favorisant sa réappropriation par tou.te.s, humain.e.s et non-humain.e.s. Notre vision s'étend au-delà des frontières conventionnelles pour englober l'ensemble des habitant.e.s de notre planète.
La sobriété et la circularité : Ces valeurs sont le socle de nos projets, de nos déplacements, événements, et de notre fonctionnement associatif. Nous aspirons à intégrer la sobriété et la circularité dans tous les aspects de notre action, créant ainsi une empreinte durable et positive dans notre communauté.

Less Béton en images ça donne quoi ? Clique ici pour découvrir une BD explicative réalisée par Elisa Hernandez, stagiaire chez Less béton en 2024.

Questions fréquentes

Quelles ont été vos motivations pour créer Less béton?

L’objectif en créant Less béton était de donner la possibilité aux habitant.e.s d’aller un pas plus loin dans les options de végétalisation de leur ville offertes par les communes, en intégrant la notion sol, d’autonomie et de résilience.

En effet, si fleurir les pieds d’arbres et installer une plante grimpante en façade a beaucoup de sens et un certain impact, déminéraliser collectivement nos sols, pour les régénérer et les végétaliser, combine de très nombreux bénéfices : diminution des effets d’îlots de chaleur, infiltration des eau de pluie (donc moindre entretien au niveau arrosage -par rapport à la plantation en bac – et diminution des inondations), création de liens, ou encore appropriation de l’espace public (ce qui conduit à un plus grand respect des interventions).

Quels sont vos objectifs ?

Nos objectifs principaux sont axés sur la création d'un impact écologique significatif, avec la déminéralisation de nos sols comme outil phare. Cette approche est à la fois pédagogique, car elle contribue à déminéraliser les consciences, et écologique, en favorisant le retour de la fraîcheur, de l'ombre, et de la biodiversité.

Notre mission vise à rétablir l'équilibre en reconnectant nos espaces urbains au cycle naturel de l'eau et de la matière organique, avec des retombées positives sur la qualité de l'air et de l'environnement en général. En somme, notre objectif est de transformer nos espaces publics pour créer des lieux de vie plus durables et en harmonie avec la nature.

Comment s’organise l’ASBL ?

Nous appliquons au sein de notre ASBL une gouvernance de type holacratique. Il n’y a donc pas de ‘hiérarchie’ mais une vision axée sur l’échange et la circulation des rôles et des responsabilités entre nous. On partage le travail selon l’envie et l’énergie de chacun.e. Nous communiquons entre nous au quotidien de visu, par mail, téléphone et hebdomadairement lors des réunions d’équipe.

Combien de personnes travaillent pour l’ASBL et quels sont leurs profils ?

Pour l’instant c’est une petite équipe avec 3 personnes. Nous n’attendons pas de diplômes spécifiques mais certaines compétences. On recherche des personnes très engagées, enthousiastes avec une vision systémique, orientée nature et collaboration. Avoir des compétences en animation et en participation est un grand plus.

Comment trouvez-vous, construisez-vous vos projets ?

De différentes manières :

Processus ‘top–down’ : ce sont les communes/La Région qui lancent des appels à projets, marchés publics etc. et nous y répondons
Processus ‘bottom-up’ : ce sont les citoyens et associations locales qui font appel à nous pour réaliser un projet. Soit ils disposent déjà de fonds, soit nous les orientons pour en trouver, soit nous faisons une demande ensemble. Less béton implique un maximum les citoyens et les citoyennes, de la conception des projets aux chantiers.
Nous pouvons également être amené à nous-mêmes proposer des projets aux administrations, écoles, entreprises etc. (prospection)

Comment est financée votre ASBL ?

Nous avons 3 grandes sources de financement :

Subsides publics (communaux ou régionaux) : via Bruxelles Environnement, Bruxelles Mobilité, la Cocof, Innoviris etc.
Nous effectuons des prestations de service pour d’autres ASBL ou entreprises
Enfin, nous recevons des dons, cotisations de nos membres ou soutiens ponctuels d’entreprises, rotary etc.

Comment sont acceptés vos projets par les communes, politique, citoyens ?

On ne pourrait pas réaliser nos projets sur l’espace public sans l’aide et le soutien des communes. Que ce soit au niveau des autorisations -car on travaille sur l’espace public et on ne peut pas y faire ce qu’on veut- mais aussi au niveau logistique.

Les communes nous aident sur la faisabilité du projet, mais également parfois pendant ou après les chantiers. Si les politiques soutiennent généralement nos projets, il arrive que 'ça bloque' au sein de l’administration et ce pour diverses raisons : moyens humains et financiers limités, changement d’habitudes, mauvaises expériences antérieures de projets participatifs etc. Se pose également la question de la maintenance des projets réalisés pour lesquels nous ne sommes pas financés.

Au niveau citoyen, c’est plutôt au sujet de la place de la voiture que parfois nos projets peuvent être perçus comme ‘menaçants’. La redistribution de l’espace public entre les différents usages et usagers, humains et non-humains est un vrai défi mais le fait de travailler directement sur l’espace public permet un dialogue et des échanges qui bien souvent apaisent les tensions.